Adapté de l’essai éponyme de Delphine Horvilleur, Il n’y a pas de Ajar interroge nos assignations identitaires et proclame la nécessité de nous réinventer en s’inspirant du plus grand canular littéraire du XXe siècle.

En 1975, Romain Gary, déjà récompensé d’un prix Goncourt obtenu en 1956, rafle une seconde fois le prestigieux prix sous le nom d’Emile Ajar. Ce n’est qu’au décès de l’auteur, en 1980, que la supercherie est découverte. Sur scène, c’est Abraham Ajar, enfant imaginaire de l’écrivain fictif qui nous attend. Puissamment incarné par Johanna Nizard, ce fils d’une invention littéraire se transforme sans cesse sous nos yeux, revêtant une identité mouvante et protéiforme. Il nous invite à repenser nos certitudes dans une captivante réflexion sur l’état de notre société et de ses tensions identitaires exacerbées. Un monologue saisissant !

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